Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau
Mathieu Denis & Simon Lavoie
Jeudi 24 août 2017 | 12:15
La Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils
Présentation spéciale hors-compétition – première gaspésienne
Fiction
Cycle cinéma politique à Percé
En présence de l’actrice Charlotte Aubin
Québec / 2017 / 183 min / Fiction / Version originale française
Synopsis
Klas Batalo, Giutizia, Tumulto et Ordine Nuovo, quatre Québécois dans la vingtaine, refusent le monde tel qu’il leur est offert. Trois ans après l’échec retentissant du « Printemps Érable », ils se lancent dans des actions de vandalisme qui tendent de plus en plus vers le terrorisme. Mais leur avant-garde révolutionnaire ne rejoint visiblement pas les aspirations dominantes de la société et risque à tout moment de leur éclater au visage.
Prix, mentions et festivals
TIFF | 2016 | Canada – Prix du meilleur long métrage canadien
Berlinale | 2017 | Allemagne – «Mention spéciale», Ours de Cristal
Kingston Canadian Film Festival | 2016 | Canada – Compétition officielle
Mumbai Film Festival | 2016 | Inde – Compétition officielle
Biographie
Le réalisateur québécois Mathieu Denis a étudié le cinéma à l’Université du Québec à Montréal. D’abord monteur, il se tourne vers l’écriture et la réalisation et signe un premier court métrage de fiction, Le Silence nous fera écho, présenté dans de nombreux festivals à travers le monde. Code 13, son deuxième court métrage, suit un an plus tard et est inclus dans la liste des dix meilleurs films canadiens de l’année (Canada’s Top Ten), en plus de lui valoir le prix de la Meilleure réalisation au Festival Fantasia.
Il coécrit et coréalise ensuite un premier long métrage de fiction, Laurentie, en compagnie de Simon Lavoie. Ce film est présenté en première mondiale au Festival international du film de Karlovy Vary, en République Tchèque. Il remporte ensuite le Prix du Meilleur long métrage international au Festival Raindance à Londres, le Grand prix du jury au Festival Les Percéides, ainsi que le Prix de la Meilleure réalisation au Festival international du film des Pays de l’Arctique « Polar lights » à St-Pétersbourg, en Russie. Corbo, son premier long métrage écrit et réalisé en solo, est présenté au Festival international du film de Toronto et au Festival du film de Berlin, entre autres, en plus d’être sélectionné dans le Canada’s Top Ten. Il obtient également 4 nominations aux Prix écrans canadiens et 10 nominations au Gala du cinéma québécois. Un quatrième long métrage intitulé Le fils du dictateur est présentement en développement chez Max Films.
Biographie
Originaire de la région de Charlevoix au Québec, le réalisateur québécois Simon Lavoie s’installe à Montréal en 1998 pour étudier le cinéma à l’Université du Québec à Montréal. De 2003 à 2007, il signe plusieurs courts et moyens métrages remarqués dont Une chapelle blanche pour lequel il remporte un prix au Gala du cinéma québécois en 2006. En 2008, il écrit et réalise son premier long métrage de fiction, Le déserteur, un drame d’époque. En 2011, il coécrit et coréalise le long métrage de fiction Laurentie, présenté en première mondiale au Festival international du film de Karlovy Vary et récipiendaire du prix du meilleur long métrage international au Festival de Raindance à Londres de même que du prix de la meilleure réalisation au Festival international du film des Pays de l’Arctique « Polar lights » de Saint-Pétersbourg. En 2012, Simon Lavoie présente son troisième long-métrage, Le Torrent, un drame poétique adapté d’une nouvelle d’Anne Hébert, dont il signe également le scénario. Lancé au Festival du nouveau cinéma de Montréal, le film sort en salles à l’automne 2012, au Québec, où il est salué par la critique. À l’été 2016, il entreprend le tournage de son cinquième long métrage, La petite fille qui aimait trop les allumettes, librement inspiré du roman de Gaétan Soucy.