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Labrecque, une caméra pour la mémoire

Michel La Veaux

Jeudi 23 août 2018 | 13:30
La Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils

Sélection officielle – première gaspésienne
Documentaire

En présence du réalisateur Michel La Veaux

Le film sera précédé de la projection des créations réalisées dans le cadre de la 1ère édition de l’École de cinéma d’été de Percé, sous la supervision de Michel La Veaux.

La projection sera suivi d’une discussion sur la direction photo entre Michel La Veaux et Pierre Mignot.

Québec / 2017 / 1h34 / Documentaire / Version originale française

Synopsis

Homme de lumière, Michel La Veaux (Hôtel La Louisiane) a voulu partager son amour du septième art avec l’un des pionniers du cinéma québécois, Jean-Claude Labrecque (À hauteur d’homme). Entre l’hommage respectueux, le portrait chaleureux et le sincère devoir de mémoire, Labrecque, une caméra pour la mémoire prend la forme d’une conversation placée sous le sceau de la communion.

Si Jean-Claude Labrecque ne s’est pas fait prier pour se prêter à l’exercice de l’entrevue, Michel La Veaux, pour sa part, n’a pas communiqué son amour du cinéma et son affection envers ce modeste géant uniquement à travers la parole, mais aussi à travers l’image. D’une palpable complicité, les échanges entre Labrecque et La Veaux font revivre des pages d’histoire du cinéma québécois et ressentir l’effervescence de l’époque où les Perrault, Brault, Jutra, Groulx et Carle pavaient avec éclat la voie aux futurs cinéastes.

Prix, mentions et festivals

36e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue 2017 – sélection officielle

Biographie

Depuis 1982, Michel La Veaux a signé les images d’une cinquantaine de films documentaires et de fiction. Directeur de la photographie reconnu pour son apport créatif, tant sur la scène nationale qu’internationale, il remporte le Jutra de la meilleure direction de la photographie en 2014 pour Le démantèlement de Sébastien Pilote. L’année suivante, il réalise Hôtel La Louisiane, son premier long métrage documentaire. En 2016, il signe la photographie d’Iqaluit de Benoit Pilon, puis celle des Exilés de Guy Édoin. Venant de terminer les images de La disparition des lucioles de Sébastien Pilote, Michel La Veaux réalise son deuxième long métrage documentaire, Labrecque, une caméra pour la mémoire.