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Les échos d’un pays oublié

Guillaume Audet, Samuel St-Pierre et Clément Verneuil

Dimanche 26 août 2018 | 11:00
Centre d’Art de Percé

Sélection officielle – première gaspésienne
Documentaire

Québec / 2018 / 40 min / Documentaire / Version originale française

Synopsis

Poser un regard entre le Québec et la Bretagne, pour trouver, par l’esprit légendaire de la parole, un sens des l’identités empêtrées dans la fossilisation folklorique. Le réel comme porteur de sens, vient ici redonner un souffle à la quête d’identité collective de ces peuples, enracinés dans un territoire qui incarne en lui leurs propre poésies.

Biographie

Guillaume Audet est un vidéaste originaire du Témiscouata, titulaire d’un baccalauréat en cinéma à l’Université de Montréal et d’une formation collégiale en cinéma au Collège François-Xavier Garneau à Québec.

Biographie

Clément Verneuil est un cinéaste originaire de Cognac en France. Titulaire d’un baccalauréat en cinéma à l’Université de Montréal et d’une formation en réalisation à L’INIS.

Biographie

Cinéaste titulaire d’un baccalauréat en cinéma à l’Université de Montréal, d’un certificat en scénarisation cinématographique à l’UQÀM, ainsi que d’une formation collégiale en sciences humaines au Cégep de La Pocatière, Samuel St-Pierre est originaire de Sainte-Félicité de L’Islet, un village situé dans les Appalaches en bordure du Bas-St-Laurent. Il a réalisé et coréalisé à son actif une douzaine d’œuvres cinématographiques, tant dans le cadre de sa formation académique, que dans celui de sa propre démarche artistique. La majorité de ses œuvres académiques ont été sélectionnées lors de la Rétrospective du cinéma de l’Université de Montréal et deux d’entre-elles se sont mérité les prix de la meilleure œuvre expérimentale, de la meilleure réalisation et du meilleur montage. En 2016, il s’est vu décerner le Prix Webtv. Coop dans le cadre d’un concours vidéo organisé par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, visant à souligner les 20 ans du référendum québécois de 1995. À l’hiver 2017, son œuvre documentaire et expérimentale Mémoire Boréale qui souligne la mémoire et l’appartenance à son village natal est en sélection officielle au 35e Rendez-vous du cinéma québécois ainsi qu’au 9e festival de cinéma et d’art des Percéïdes à Percé. Essentiellement, Samuel St-Pierre utilise le cinéma comme moyen de questionner, critiquer et observer la société. Il tourne par ailleurs son premier court-métrage de fiction en 2014 en utilisant ce sillon. Intitulé Jeanne au cœur de mai, titre emprunté au poète Maxime Catellier, son court-métrage interprété par Mylène Mackay, Monique Spaziani et Jacques l’Heureux entre autre, transpose l’ambiance tumultueuse du printemps 2012 au Québec, à l’intérieur d’un souper de famille. Par ailleurs, il utilise aussi le cinéma dans une optique formelle en tentant d’effectuer une réflexivité sur le médium lui-même. Son geste artistique ne se confine pas dans une catégorie particulière, il touche tant à la fiction, au documentaire qu’à l’expérimental, faisant par moment dialoguer les trois formes ensemble dans une même œuvre. Bien qu’influencé grandement par son imaginaire issu de ses origines du milieu rural et ouvrier, le cinéaste tourne autour d’un esprit d’engagement, grandement influencé à ses débuts par les œuvres québécoises de l’Office Nationale du Film et celles de la Nouvelle vague française, qui ont été pour lui, des sources intarissables d’influences positives. Sa démarche artistique, n’utilise pas le discours politique, social ou mémoriel comme une finitude en soi, mais plutôt comme une nécessité. Pour lui l’art ne peut se détacher du contexte, il est dans l’obligation de repenser l’état du monde, en particulier par les temps qui courent.