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Visages, Villages

Agnès Varda et JR

Samedi 18 août 2018 | 21:00
Ciné Plage – Espace Suzanne Guité

Projection spéciale
Documentaire

France / 2017 / 1h30 / Documentaire / Version originale française

Synopsis

Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer. Agnès a choisi le cinéma. JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air.

Prix, mentions et festivals

Oscars 2018 – Nominé pour le meilleur documentaire
César 2018 – Nominé pour le meilleur documentaire
TIFF 2017 – Prix People’s choice award – Documentaire
Cannes 2017 – Sélection Hors-compétition

Biographie

Née à Ixelles, en Belgique, en 1928, Agnès Varda y passe sa petite enfance avec ses quatre frères et sœurs. La guerre, en 1940, pousse la famille jusqu’au sud de la France. Adolescence à Sète puis à Paris, où elle suit les cours de l’École du Louvre, et le soir, à ceux de l’École de Vaugirard en section photographie. Agnès Varda devient photographe de Jean Vilar à la création du festival d’Avignon en 1948, puis de la troupe du Théâtre National Populaire au Palais de Chaillot à Paris. Elle réalise sa première exposition personnelle en 1954 dans la cour de sa maison. La même année, Agnès Varda passe au cinéma sans aucune formation. Elle crée alors la société Ciné-Tamaris (une coopérative) pour produire et réaliser son premier long-métrage, La Pointe courte, qui lui vaudra le titre de « Grand-mère de la Nouvelle Vague ». Elle a réalisé depuis courts et longs-métrages, fictions et documentaires. En 2003, elle commence sa troisième vie d’artiste plasticienne à la Biennale de Venise.

Biographie

JR est né en 1983 en région parisienne. Il vit et travaille entre Paris et New York. En 2001, il trouve un appareil photo et documente ses virées nocturnes dans le métro ou sur les toits de Paris pour les coller ensuite sur les murs des villes, genèse d’un long travail de photographie monumentale, toujours en noir et blanc. JR expose librement sur les murs du monde entier, attirant ainsi l’attention de ceux qui ne fréquentent pas les musées habituellement. Il colle ses photographies dans l’espace public pour révéler les visages et les témoignages d’invisibles, des banlieues françaises à la Turquie, de Times Square au Panthéon, en passant par les ghettos du Kenya ou les favelas du Brésil. Lors des actions de collage, les communautés participent au processus artistique, aucune scène ne séparant les acteurs des spectateurs. L’anonymat de JR et l’absence d’explication accompagnant ses immenses portraits lui permettent de laisser un espace libre pour une rencontre entre un sujet-acteur et un passant-interprète, ce qui constitue l’essence de son œuvre. C’est sur cela que JR travaille : poser des questions…