08 Août L’actrice et réalisatrice Carole Laure lancera la huitième édition du festival de cinéma d’auteur Les Percéides en Gaspésie qui se déroulera à Percé du 24 au 28 août
Sous la présidence d’honneur de l’actrice et réalisatrice québécoise Carole Laure, Le Festival international de cinéma et d’art de Percé – Les Percéides, en Gaspésie, lancera officiellement le 24 août prochain sa 8E édition en invitant la population à la grande première nord-américaine du film franco-belge Saint-Amour, des réalisateurs Benoît Delépine et Gustave Kervern, qui met en vedette le célèbre acteur français Gérard Dépardieu ainsi que l’acteur belge Benoit Poelvoorde. Ce film à la fois tendre et enivrant, présenté à la prestigieuse Berlinale en février dernier, nous fait voyager au cœur de paysages pittoresques et viticoles de la France et sera projeté dès 21 h sous les étoiles près du quai et de la plage de Percé. Cet événement cinématographique gaspésien se poursuivra du 25 au 28 août à La Vieille Usine de L’Anse-à-Beaufils, lieu enchanteur de la région de Percé, qui présentera pour l’occasion plus de 70 films en provenance de 25 pays, dont plusieurs primeurs.


Le Festival de cinéma d’auteur Les Percéides en Gaspésie qui prépare sa 8e édition qui se déroulera du 24 au 28 août 2016 sur le site enchanteur de la Vielle Usine de l’Anse-à-Beaufils (Percé) est très heureux d’annoncer aujourd’hui que l’actrice et réalisatrice québécoise Carole Laure sera l’invitée d’honneur cette année du festival gaspésien. Égérie du grand cinéaste québécois disparu Gilles Carle, elle a tourné avec lui six films : Les corps célestes et La mort d’un bûcheron en 1973, La tête de Normande St-Onge en 1975, L’ange et la femme en 1977. C’est avec La mort d’un bûcheron le long métrage écrit sur mesure pour elle, que Carole Laure fait son empreinte dans le domaine cinématographique. Elle y incarne le rôle de Marie Chapdeleine, une jeune fille qui oscille entre le métier d’effeuilleuse et celui de chanteuse country. Le film fait partie de la sélection officielle du 26e Festival de Cannes et lui ouvre les portes du cinéma français. À propos du long métrage La mort d’un bûcheron, Carole Laure confie à une journaliste française : “C’est pendant ce tournage que j’ai appris l’essentiel de ce qui allait devenir mon métier. Gilles Carle, pédagogue exceptionnel, m’a tout montré en un film : comment jouer, comment filmer, comment monter. Il a été aussi un professeur de désir, à vouloir créer, inventer, ressentir, communiquer. Je trouvais ça tellement beau que je m’en suis inspirée. Il m’a donné confiance en moi”.
CHARLES TESSON