20 Août Palmarès du 12e Festival Les Percéides
C’est au cours d’une cérémonie qui s’est tenue au Ciné-Parc Paradiso en Gaspésie qu’a été dévoilé le palmarès du 12e Festival international de cinéma et d’art de Percé.
C’est le film islandais Brumes d’Islande de Hlynur Palmason qui est lauréat du grand prix du jury. Le prix du meilleur documentaire est allé au long métrage Les Rose réalisé par Félix Rose Remporte. Je finirai en prison d’Alexandre Dostie obtient le prix du meilleur court métrage québécois tandis que À la rescousse de l’ours de Louis Bodart reçoit celui du meilleur court métrage Gaspésie-Les-Îles. Le prix du meilleur court métrage international est attribué à Da Yie de Anthony Nti qui reçoit également le prix d’interprétation pour ses deux acteurs Prince Agortey et Matilda Enchié. Le grand prix du jury de la section courts métrage et prix de la photographie est remis à Red Wine de Santiago Menghini
Le jury des longs métrages était composé de Maxime Giroux, Alexis Fortier-Gauthier et Renée sous la présidence de Renée Beaulieu et celui des courts métrages de Pierre-Luc Brillant, Naomi Condo et Christophe Chapados.
Cette année le festival s’est exceptionnellement déroulé dans un Ciné-Parc à vingt minutes de Percé. Pour l’occasion le Ciné-Parc Parardiso de Petit-Pabos doté d’une technologie dernier cri a permis au public d’apprécier plus d’une quarantaine de films d’auteur en primeur. Une section de la programmation différente de la sélection présentée au Ciné-Parc Paradiso a également été diffusée en ligne sur la nouvelle plateforme numérique du festival et s’est avérée très populaire.
Le cinéaste Félix Rose (Les Rose) et Daniel Roby (Suspect numéro un) étaient présents et ont présenté leurs films au public lors des Ciné-Rencontres organisées cette année au Centre d’art de Percé durant la journée.
Les films lauréats du festival feront l’objet d’une projection spéciale le lundi le 24 août à 19h30 au Ciné Parc Paradiso.
Le 13e Festival Les Percéides se déroulera en Gaspésie du 17 au 22 août 2021.
PALMARÈS du 12e Festival Les Perceídes
Grand Prix du Jury
Brumes d’Islande de Hlynur Palmason
Ce film avec une signature de cinéaste aussi forte et prégnante nous a conquis. Grande maitrise aussi de la narration pour un sujet déjà abordé, mais fait ici avec un regard vif, audacieux, inventif sur la masculinité. Film porté aussi avec puissance et retenue par Ingvar Sigurdsson.
Meilleur documentaire canadien
Les Rose de Félix Rose
Pour son regard intime qui jette une lumière douce sur un pan de l’Histoire québécoise. Entre journal intime et devoir de mémoire.
Mention pour le film L’Acrobate de Rodrigue Jean
La radicalité de la proposition qui s’inscrit dans une démarche de cinéaste audacieux. Il se dégage du film un univers cinématographique fort et une maitrise de la réalisation.
Prix du meilleur court métrage québécois
Je finirai en prison d’Alexandre Dostie
Pour le jeu irréprochable de Martine Francke, Émile Schneider, Guy Thauvette et Stéphane Jacques, le scénario déstabilisant à l’humour grinçant, la réalisation austère et fluide et le magnifique travail de la lumière.
Prix du meilleur court métrage documentaire
Remembering our Grandpa (Mi’gwidelmag Gnitjgamitj) de Nation Isaac
Pour la narration touchante, le sujet d’un vif intérêt historique et la fluidité du montage).
Mention pour le film No crying at the dinner table de Carol Nguyen
Pour l’originalité de la proposition.
Prix du meilleur court métrage Gaspésie – Les îles
À la rescousse de l’ours de Louis Bodart
Pour l’exceptionnelle maîtrise de l’art de l’animation et l’originalité cocasse de la structure narrative.
Prix du meilleur court métrage international
Da Yie de Anthony Nti
Pour l’exceptionnelle interprétation des trois protagonistes, la fluidité hors normes de la caméra, le traitement sans compromis d’un sujet grave et d’intérêt mondial.
Prix d’interprétation aux deux jeunes acteurs de Da Yie : Prince Agortey et Matilda Enchil
Grand prix du jury de la section courts métrage et prix de la photographie
Red Wine de Santiago Menghini
Pour la qualité exceptionnelle de son scénario burlesque et rocambolesque, la direction d’acteur impeccable et le travail méticuleux et hors du commun de l’image et du son.