Conférenciers

© Stéphan Ballard

ELOI CHAMPAGNE

Directeur technique à l'Office national du film du Canada

Né à Montréal, Eloi a étudié la typographie, la photographie et l'animation 3D. Avant de travailler à l'ONF, il a passé près de deux décennies à aider des agences publicitaires et des entreprises à se dépasser créativement. Depuis 2011, en tant que directeur technique pour le studio d'animation de l'ONF (programme anglais), Eloi a travaillé sur de nombreuses productions primées, misant sur son expertise en effets visuels et son talent à résoudre des problèmes de façon créative. À l'aide de projections laser, de différents types de capteurs, d'engins de jeu et de casques de visualisation, il travaille actuellement sur divers projets linéaires ou interactifs de courts métrages d'animation ainsi que des expériences de réalité virtuelle et mixte. Eloi Champagne a aussi travaillé en tant qu'expert à toutes les éditions de L'Atelier Grand Nord XR, une initiative artistique organisée par la SODEC, lui permettant de suivre et de conseiller différents projets s'articulant autour de la réalité virtuelle, de la réalité augmentée ou de la réalité mixte, provenant du Québec et de différents pays francophones.

© Gilles Dewalque

Jonas Luyckx est né à Liège en Belgique en 1979. Il suit des études secondaires en arts plastiques à St-Luc avant de faire une année d’étude en image à l’IAD. Il travaille actuellement comme réalisateur et animateur pour le Zététique Théâtre et comme producteur chez White Market. Il est aussi le fondateur du collectif de diffusion de film, le collectif S.A.F (Survie.Amour.Film).
Après ses études, il travaille pendant plusieurs années dans le cinéma de fiction (électro, machino, décorateur) et documentaire (assistant caméra, caméraman) avant de créer en 2005 sa propre structure de production La Film Fabrique. Pendant 7 ans, il développe divers projets tant comme producteur que comme réalisateur. Fiction, clip musical, projets pédagogiques, portraits d'artistes. Le centre de son travail s’oriente alors vers la question de la mémoire.
ll rejoint le label les Paracommand'art en 2009 et développe une expertise dans des projets interdisciplinaires menés avec des non-professionnels dans le domaine socioculturel. Durant cette période, il collabore étroitement avec l'artiste plasticien Werner Moron sur l'oeuvre de ce dernier et focalise son travail vers des oeuvres en collaboration avec d’autres artistes.
Il est aussi co-créateur du festival du clip musical en Belgique, Clip That Beat, afin d'établir des ponts entre le secteur musical et le secteur audiovisuel.
Fin 2012, il quitte La Film Fabrique et le festival Clip That Beat pour créer une nouvelle société de production White Market qui s'axe sur le documentaire d'auteur, les films expérimentaux et sur des projets avec des jeunes dans le but de les mettre en lien avec la création artistique. Il rejoint dans un même temps l'équipe du Zététique Théâtre, compagnie de théâtre jeune public existant depuis plus de 30 ans. Dans ce cadre, il continue de mener des projets avec les jeunes en écoles, en Maisons des jeunes ou en IPPJ (Institut de Protection de la jeunesse). Il crée aussi une plateforme web internationale d’archivage et de diffusion de paroles de jeunes : « Les brise-lames ».
En parallèle, il continue le développement de projets en tant que cinéaste et producteur.

© David Gingras

MOÏSE MARCOUX-CHABOT

Réalisateur

Natif de Bellechasse, Moïse Marcoux-Chabot s’est enraciné à Mont-Saint-Pierre en Haute-Gaspésie après avoir exploré l’anthropologie visuelle, le journalisme indépendant et le cinéma documentaire entre Québec, Montréal et quelques autres contrées éloignées. Créateur autodidacte, il a représenté la Gaspésie à la Course des régions et a marqué les imaginaires avec le court-métrage Lespouère en 2013. Depuis, il continue à documenter les expériences collectives de résilience et de résistance dans la région avec la série Ramaillages et ses autres projets en développement.

© Mathieu Bouchard-Malo

MARYSE GOUDREAU

Artiste multidisciplinaire

Originaire de la Gaspésie, Maryse Goudreau est née en 1980. Elle travaille depuis plusieurs années au développement d’archives thématiques proposant des regards croisés à la fois sociologiques, politiques et anthropologiques en explorant l’image, les fonds photographiques et l’art participatif. Ses plus récentes expositions ont été présentées à : la Biennale de Venise (Pavillon du Centre PHI de Montréal, 2019), Dazibao (Montréal), Le Museo de la Cancilleria / Instituto Matias Romero (Mexico), Centro de Arte Contemporáneo Wifredo Lam (La Havane, Cuba). Plusieurs prix lui ont été décernés, dont le Prix Lynne-Cohen (2017) en partenariat avec le Musée national des beaux-arts du Québec. Ses œuvres font partie de plusieurs collections, incluant celles du Musée des Beaux-Arts de Montréal.

© Olivia Lagacé

KARINE BOULANGER

Conservatrice

Karine Boulanger a complété une maitrise en études cinématographiques à l’Université de Montréal. Son mémoire portait sur le cinéma québécois indépendant des années 60 et 70. Elle a travaillé pendant 7 ans en recherche à l’Université de Montréal, au sein du Groupe de recherche sur l’avènement et la formation des institutions cinématographique et scénique (GRAFICS) et du Centre de recherche sur l’intermédialité (CRI). Elle a par la suite travaillé pendant 6 ans à la Cinémathèque québécoise, d’abord comme adjointe à la programmation puis comme programmatrice-conservatrice, cinéma, vidéo et nouveaux médias internationaux. Son rôle au Vidéographe, où elle travaille depuis 2015, est de conserver, développer et mettre en valeur l’importante collection de l’organisme.

© Marie-Claude Richer

JONATHAN DESJARLAIS

Photographe et Vidéo-Jockey

Né en 1985, Jonathan Desjarlais obtient un diplôme en Arts et technologie des médias en Télévision option Post-production au Cégep de Jonquière en 2005.
Il développe son expertise professionnelle dans le domaine des technologies de l’image numérique par le cumul de nombreux contrats en photographie et vidéo : événementiel, commercial, publicitaire et corporatif. Parmi ses clients, notons entre autres, LM Wind Power, la Société des Arts technologiques et le musée des Beaux-Arts de Montréal. Il peaufine ses compétences en assistant divers photographes professionnels tels que Claude-Simon Langlois et Stéphane Najman.
Il utilise divers plugiciels dans un logiciel de compositing pour produire du matériel numérique animé puis combine musique et ambiance visuelle improvisée au rythme des DJs l’accompagnant en utilisant 2 logiciels de diffusion simultanément.
Il s’installe à Gaspé à l’automne 2017 et collabore avec Jeannot RIOUX depuis l’hiver 2018 et pratique le VJing depuis 2019.

© Sébastien Raboin

JULIEN BOISVERT

Cinéaste et activiste

Globe-trotteur sur le territoire québécois, le cinéaste Julien Boisvert a passé 10 ans à Rimouski où il a travaillé pour le centre d'artiste Paraloeil comme incubateur en arts médiatiques dans l'Est-du-Québec. Originaire de Shawinigan et détenteur d'un baccalauréat en histoire contemporaine, Julien questionne son époque à travers des projets qui connaissent un écho au-delà de nos frontières: Parrainez un enfant riche (2015), S'affranchir de l'image (2019) et Moi j'ai un ami blanc! (2020). Julien travaille maintenant à Montréal où il développe une pratique qui déplace les frontières entre le fictif et le réel, la réflexion et l'humour, le spectateur et l'acteur. Son médium de prédilection: la webfiction qui bouscule coquinement notre confort.

© Mathieu Savoie

JOHN BLOUIN

Cinéaste, artiste médiatique et commissaire indépendant

Né dans Chaudière-Appalaches, John a vécu en nomade une grande partie de sa vie. Pendant ses études universitaires à Montréal en littérature, John Blouin devient projectionniste à l’ONF. Il y fonde Cabina Obscura, performances cinématographiques alliant projecteurs 35-16 mm et numériques, ombres et trame sonore en direct. Il déambule ainsi dans quelques villes et festivals, de Montréal à Beijing. John s'intéresse à une autre facette de l'image en réalisant des courts métrages dont Change Over, Filmstripe et Gate, trilogie sur la mort d'un cinéma. il habite maintenant à nouveau le territoire de son enfance.
LUX, une installation cinématographique, et Cap au Pire, un nouveau cycle de performance, sont ses toutes dernières œuvres en circulation.
Il est le cinéaste producteur du long métrage documentaire Vaillancourt : regarde si c’est beau, en tournée présentement.
Commissaire indépendant en cinéma et en art médiatique, il orchestra les 2 dernières éditions de PHOS.

© Sarah Seené

GUILLAUME VALLÉE

Cinéaste expérimental et artiste vidéo

Cinéaste expérimental, artiste vidéo et commissaire indépendant, Guillaume Vallée est diplômé de l'Université Concordia en cinéma d'animation et titulaire d'un MFA in Studio Arts - Film Production. Il s'intéresse à toutes formes alternatives de l'image en mouvement. Son travail fait usage de différentes techniques techno-artisanales en explorant la matérialité médiatique par des interventions directes, des manipulations optiques et de la distorsion analogique dans le but de créer des oeuvres hybrides et élargies. Il travaille principalement en Super8, 16mm et VHS.
Vallée questionne les notions de réappropriation et de recyclage, en traitant tout matériau comme du found footage au sein d'une pratique uniquement collaborative, dans le cadre de créations filmiques, vidéographiques et performatives. Ses performances audiovisuelles ont été présentées dans une multitude de festivals au Canada, aux États-Unis, en France, en Italie, au Japon et en Autriche et ses films et vidéos expérimentaux, en distribution chez Vidéographe et Winnipeg Film Group, ont été présentés internationalement. Son travail a été récompensé 2013, pour The Yellow Ghost (Grand Prix Dérapage), en 2016 au festival WNDX (Festival of Moving Image) pour son court-métrage, Le bulbe tragique (''Best Canadian Work'') et il fait gris dans ta tête, tout à coup, un vidéopoème co-réalisé avec l'artiste Sarah Seené, dans le cadre du Festival de la Poésie de Montréal (Grand Prix Vidéo-Poésie 2018).
Vallée travaille en théâtre, avec sa première conception vidéo pour la pièce Aalaapi - ᐋᓛᐱ , présentée au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui au début 2019. Il réalise aussi des vidéoclips pour différents musicien-nes d'ici et d'ailleurs (Cédrik St-Onge, Hazy Montagne Mystique, Jean Sébastien Truchy, Darrick, parmi tant d'autres).
Guillaume Vallée a été artiste en résidence à La Bande Vidéo (Québec, Canada) en 2017 et à Le Fresnoy - studio national des arts contemporains (Tourcoing, FR) et Signal Culture (Owego, É-U) en 2018. Il est maintenant en résidence chez Main Film, dans le cadre de La Manufacture de Films (2019-2020).

© Colinne Niess

FABRICE MONTAL

Historien

Né à Levallois-Perret (Paris), il a grandi à Montréal. Études universitaires en histoire à Québec et Paris. Enseigne au CEGEP avant de cofonder Antitube et le Festival de cinéma des 3 Amériques à Québec, organismes pour lesquels il fut programmateur de 1996 à 2009. Retour à Montréal en 2009 pour venir travailler à la Cinémathèque québécoise. Musicien improvisateur, il a été membre de plusieurs projets. Il a également publié de nombreux articles dans diverses publications, tant en histoire qu'en cinéma.

© Katherine Yockell

KATHERINE YOCKELL

Responsable de l'animation au Musée de la Gaspésie

Originaire de Rimouski et titulaire d’un baccalauréat en histoire de l’Université du Québec à Rimouski, elle s’intéresse à la médiation culturelle très tôt durant ses études. Son expérience comme chargée de projet à la Délégation générale du Québec à Paris confirme sa passion pour la vulgarisation scientifique. À son retour au Québec, elle est responsable du Site historique de la maison Lamontagne qui met de l’avant l’interprétation d’une maison de l’époque de la Nouvelle-France et elle siège sur le comité d’organisation de la Feste Médiévale de Saint-Marcellin. Depuis son arrivée au Musée de la Gaspésie en 2018, elle échange ses costumes et outils d’époque contre la réalité virtuelle, les projections tactiles et un plancher interactif!  

© Claire Moeder

Claire Moeder est originaire de France et vit et travaille en Gaspésie. Elle est diplômée d'une maîtrise en histoire de l'art et art de l'exposition (art history and curatorial program) de l'Université de Rennes. Claire Moeder conçoit depuis 2008 des projets d’exposition et d’écriture dans un esprit collaboratif. Elle est impliquée étroitement auprès de nombreux artistes principalement dans le domaine des arts visuels. Elle poursuit une quête attentive des formes de l’invisible dans notre production d’images, pour porter une attention toute particulière à ce qui échappe au regard, et qui lui permet d’initier un rapport mouvant à un monde qui apparaît toujours plus fragile. Depuis 2014, son travail lie étroitement texte et image et sa diffusion a pris des formes variées dépassant l’unique cadre du commissariat ou du texte d’exposition : coffret photographique, lectures, expositions individuelle et collective, présentations publiques, marche expérimentale, publications de textes critiques et de fiction ou encore collaboration à quatre mains avec des artistes. Avec un virage vers la littérature initié en 2019, elle porte une attention toute particulière à la Gaspésie sous une considération écoféministe du territoire, soit à la conjonction des courants de pensées féministes et écologistes.

© Lisa Graves

KATHY KENNEDY est une artiste sonore dont la pratique implique la voix en lien avec l'espace physique, la place publique, la technologie ou la radio. Co-fondatrice du Studio XX, un centre d'arts médiatiques féministe, elle a aussi fondé et dirigé longtemps le Chœur Maha, un ensemble vocal féministe pendant 25 ans. Elle enseigne présentement l'électroacoustique et le chœur de chambre à l'Université Concordia, et partage son temps entre Montréal et sa Gaspésie. Elle s’implique à l’écologie sonore et des installations radiophoniques. Après des années d'implication dans des projets communautaires, elle revient à passion première, l'exploration vocale.

Gilles Arteau fonde à Québec Obscure, coopérative de travailleurs en arts multidisciplinaires (1982-97) et Folie/Culture, alliage de l'art et de la santé mentale. Il contribue à la création du RCAAQ (Regroupement des centres d'artistes autogérés du Québec). Il dirige un temps CKRL-MF et y organise deux Quinzaine internationale de la radiophonie. Poète sonore et performeur, il écrit pour  ArboCyber,théâtre (?) et les Productions Recto-Verso, deux collectifs de théâtre de recherche. Avec BRUITTV il crée de nombreuses oeuvres sonores. Appuyé par les organismes artistiques et communautaires qui composent cette coopérative, il coordonne et supervise la réalisation de Méduse. De 2007 à 2014, il devient directeur administratif du centre d'artistes Espace F. Administrateur du RAIQ, il est aujourd’hui président et commissaire de PHOS, événement majeur consacré aux usages de l'objet photographique dans les domaines des arts visuels, numériques/médiatiques et multidisciplinaires.

© Centre PHI

Myriam Achard possède près de 25 années d'expérience dans le domaine de la culture et des communications. Elle a travaillé chez Spectra où elle a été en charge des relations de presse pour de grands événements montréalais dont le Festival de Jazz, les Francofolies et Montréal en lumière. Elle a également travaillé au Festival de Berlin et au Festival de Cannes. Depuis les 15 dernières années, elle travaille aux côtés de Phoebe Greenberg au développement et à la promotion de la scène artistique d'avant-garde canadienne et internationale. En tant que responsable des partenariats nouveaux médias et des relations publiques chez PHI, elle parcourt le monde à la recherche des œuvres les plus innovatrices et immersives afin de les présenter à Montréal. Au cours des dernières années, elle a concentré une belle part de son énergie à la représentation de PHI à l'international. Créer un réseau de distribution de projets immersifs sur lesquels PHI prend part aujourd'hui en tant que co-producteur, opérateur, et distributeur. Phi exporte son impulsion créatrice sur trois continents, de New York à Tokyo, en passant par Venise. Myriam siège sur les conseils d'administration suivants: Tourisme Montréal, C2 Montréal, XN Québec, Culture Montréal et Montréal en Histoires. En février 2020, elle a été décorée par la République française au grade de Chevalier des Arts et des lettres.

© Guillaume Dupuis

Né en 1983 à Campo Maior, au Portugal, Rui Silveira est un artiste et cinéaste basé à Montréal, au Canada. Il a étudié à la Faculté des Beaux-Arts de Lisbonne, à Maumaus - École des Arts Visuels (Lisbonne) et il est actuellement doctorant à l'Université du Québec à Montréal où il collabore à plusieurs projets de recherche-création.
À travers son intérêt par les pratiques documentaires d'observation ou participatives, il s'intéresse aux échanges entre les communautés et leur environnement et à la façon dont ils influencent les représentations culturelles qui définissent ces communautés. Ses films ont été présentés dans plusieurs festivals de cinéma tels que les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (2019), Doclisboa (2013), le Festival international des arts numériques et des nouveaux médias à Athènes (2013), la Semaine de la critique à Cannes (2011), les Rencontres internationales 11/12 et 08/09 (Paris, Berlin et Madrid). Il a également participé aux expositions « Labour in a Single Shot » de Harun Farocki et Antje Ehmann (Bienal de Venise, 2013), « À la recherche du temps perdu » (Goethe Institut à Lisbonne, 2012), entre autres. Il a reçu le prix du meilleur court-métrage lors de la première édition du festival Vista Curta 2010 (Viseu).

© Anna Lupien

Co-fondatrice du labdoc, avec Viva Paci, Diane Poitras, chercheure et cinéaste, est professeure spécialisée en pratiques documentaires à l’UQAM. Au fil des ans, elle a œuvré au sein de regroupements tels que PRIM centre d’artistes, GIV, Vidéographe, Coop vidéo, V-Tape et d’institutions telles que la Cinémathèque québécoise et l’ONF. Ses recherches actuelles s’intéressent au documentaire de création. Elle complète actuellement une recherche-création, Intimités, œuvre collective hybride s’intéressant à diverses expériences de l’intimité en contexte numérique. Elle a récemment codirigé une étude Le métier de documentariste, portrait d’une pratique de création menacée ? (Décembre 2020) et dirigé un ouvrage collectif, Le cinéma de Sylvain L’Espérance, puissances du poétique (Éditions 24/30/I/S à paraître en 2021).

 

Réalisateur et producteur de cinéma documentaire, Vadim Dumesh est aussi chercheur et journaliste, formé en économie, cinéma, arts, et affaires publiques (Stockholm School of Economics à Riga, Sam Spiegel Film and TV School à Jerusalem, et SPEAP master en Arts et Politique à Sciences Po, à Paris). Originaire de Lettonie, Vadim a développé un profil international et acquis un éventail varié de compétences dans la réalisation et la production de divers contenus audiovisuels. Il cultive une approche transdisciplinaire et interroge actuellement le potentiel des pratiques de co-création qu’il développe dans sa thèse "L’auteur.rice documentaire et la créativité collective à l’ère du numérique" au Doctorat en études et pratiques des arts copiloté par l’Université du Québec à Montréal, et le Fresnoy, studio national des arts contemporains, France.

Crédit photo - C. Nadeau

YVES SHERIFF

Commissaire et dépisteur artistique

Polyglotte, expert des courants d'avant-garde, Yves Sheriff est diplômé en arts visuels à l'Université Concordia, avec une mineure en philosophie et histoire de l'art à l'Université de Montréal. Peu de temps après une pratique artistique multidisciplinaire (notamment avec Georges Azzaria, et avec l'Atelier In Situ pour le Pavillon canadien de la Biennale de Venise), il travaille avec diverses compagnies de théâtre et festivals en tant que directeur de tournée, et assistant à la programmation.
Il a été l'un des fondateurs de Champ Libre pour les quatre premières éditions de la Manifestation Internationale Vidéo Art Électronique de Montréal (MIVAEM), avant de devenir adjoint à la direction artistique de l'Usine C puis dépisteur artistique au Cirque du Soleil.
En 2012, après avoir participé aux comités de programmation à la Fonderie Darling et au Festival OFFTA, il initie et dirige Les Projets du 3d / The 3rd Floor Projects à l'Usine C, une structure souple de résidences de recherches qui vise à questionner les trajectoires habituelles des créations chorégraphiques.
Récemment, sa pratique en tant que conservateur indépendant comprend un nouveau groupe de travail en arts du cirque sous le parrainage du Théâtre La Chapelle, et une série d'actions participatives dans le cadre de l'installation immersive PHI_Portal. 
En 2015 il débute un projet autour d'André Breton au Québec en 1944, grâce à une résidence dans le cadre du Festival Les Percéïdes et qui aboutira au documentaire = conférence "Le Rêve Étoilé d'André Breton".